10 mai 2013

Oreimo : roman, manga ou animé ?


En début de semaine, je vous parlais d'un animé qui avait retenu mon attention ces derniers jours : ore no imouto etc ... J'ai actuellement dévoré la saison 1, les 3 OAV et les 5 premiers épisodes disponibles de la saison 2 (le 6ème demain !) et comme l'histoire est disponible sur plusieurs supports, j'ai voulu les tester aussi.

Tout d'abord, le manga. Ça n'a pas été un grand succès apparemment puisqu'il s'est arrêté il y a deux ans après 4 volumes et 26 chapitres. Il n'existe à ma connaissance pas de teams qui l'ait traduit en français mais il est disponible en anglais chez toutes les bonnes bibliothèques numériques US. La version manga est un peu inférieur graphiquement mais elle est incontestablement plus vivante et reprend plus de détails du roman original que ne le fait l'animé. A lire donc si vous avez aimé l'animé.

Ensuite le roman original. Le début de l'aventure en 2008 avec le premier volume qui contenait environ 300 pages a été bien accueilli par le public nippon et l'auteur a vite enchaîné les tomes. Cinq ans plus tard, le 12ème et dernier volume (oui déjà !) sortira le 7 juin prochain et conclura l'aventure où tous les paris sont ouverts pour la fin.

En ce qui concerne le support en lui même, c'est de loin le plus fourni et le plus détaillé. L'animé survole voire ignore beaucoup de passage du roman ce qui fait que l'on passe souvent à côté de détails qui pourraient pourtant être intéressants. Et ça ne va pas s'arranger avec cette saison 2 malheureusement puisque le ratio nombre d'épisodes par tome sera encore plus faible que celui de la saison 1 : 16 épisodes pour 5 tomes et 16 épisodes pour 7 tomes avec la saison 2.

Du coup, le roman est LE support qu'il faut lire si vous adorez la série. Problème, il n'est disponible en traduction qu'en anglais et en espagnol sur le wiki de Lune Idiote. Par conséquent, j'ai voulu concocter une petite traduction maison pour que vous pussiez vous faire une idée même du roman.

Comme malheureusement je n'ai pas du temps libre extensible à l'infini et que la traduction d'un roman est un exercice encore plus long que de traduire un manga (enfin à part des mangas comme Death Note peut être ...), j'ai choisi un passage du roman que je trouvais intéressant : celui où les deux frères et soeurs font semblant de sortir ensemble. Le passage correspond d'ailleurs au dernier épisode sorti de la saison 2.

J'ai légèrement retravaillé la mise en forme et fait quelques petites interprétations personnelles mais dans l'ensemble, j'ai essayé d'être le plus fidèle possible. Voilà donc la 1ère partie du chapitre 1 du tome 7 de Oreimo !




Ore no Imouto








Volume 7

Chapitre 1

Partie 1/4








Paré de mes nouveaux vêtements, j'ai regardé le ciel.

Il n'y avait aucun nuages. Le soleil brillait de mille feux. Ça m'a énormément mis à l'aise.

J'étais à une station de métro pas loin de la maison. Les vacances d'été venaient tout juste de commencer.

Il y avait des monorails un peu partout autour de moi.

Beaucoup de gens se précipitaient à côté de moi. Certains trafiquaient leur montre ou leur téléphone. Je regardais le mien aussi.

Il était un peu plus de 9h30

"Tu es en avance"

Cette voix ... C'est celle que j'attendais.

"Désolé de t'avoir fait attendre ..."

Je levais mes yeux vers cette jeune fille qui souriait un peu embarrassée ... Ma copine.

Mon amour à moi, ma copine : Kousaka Kirino.

Ses longs cheveux châtains clairs, ses boucles d'oreilles, ses longues jambes minces et avec  un corps parfait.

Même si elle donnait l'impression d'être très jeune, je dois admettre qu'elle était belle.

Au moment où Kirino m'a abordé, les gens autour de moi ont commencé à faire des messes basses en nous regardant. Ils n'auraient sans doute jamais pensé que quelqu'un comme moi puisse avoir une aussi belle petite amie comme l'était kirino.

"Tu en penses quoi ?"

Je mentirais si je ne disais pas que je me sentais un peu supérieur.

"On y va ?"

"Hum"

Heureusement, kirino acquiesça et me prit la main.

Sa main était si douce. Je n'ai pas pu m'empêcher de déglutir un peu bruyamment.

"Ces vêtements te vont super bien".

"C'est vrai ? Merci".

Kirino sourit timidement.

"Tu es très élégant aujourd'hui"

"Grâce à toi. Tu m'as aidé à trouver de beaux vêtements".

"C'est ta faute si tu n'avais rien de décent pour un rendez vous"

"Ok, ok".

On a commencé à parler tout en marchant. Quelques minutes après, on était arrivé à une petite place"

"Ah ... Au fait"

"Oui ?"

"Aujourd'hui, je vais t'appeler Kyousuke".

" ... Pourquoi ?"

"Parce que ... Parce que on est censé être amoureux".

Elle avait vraiment l'air embarrassée. Ses oreilles étaient toutes rouges.

Même moi, je senti mon visage bouillir.

"Oui pas de problèmes. Allons y".

Je me suis forcé à regarder dans une autre direction.

En apparence, on avait vraiment l'air d'un couple.

"Hé, Kyo ... Kyousuke"

"Oui ?"

"Où est ce qu"on va ... aujourd'hui ?"

Les gens, surtout soyez attentifs. Je vais vous expliquer comment notre mauvaise relation entre frères et soeurs a pu aboutir à cette situation.

Quand nous avons dit au revoir à Ria ... Kirino m'a demandé une faveur.

"Sois mon petit ami s'il te plaît"

A cet instant, j'ai cru que j'avais mal entendu. J'étais incapable de réagir. Mon corps s'était figé.

"Que ..."

J'ai tellement rougis que je n'ai pas pu répondre.

Kirino m'a regardé avec des yeux implorants :

"Est ce que ... ce n'est pas possible ?"

"Non ..."

J'ai hésité.

"Je n'ai pas dit que ce n'était pas possible ... Mais je n'ai pas compris ce que tu voulais dire !"

Ma première réaction a été d'essayer de me dérober à ma soeur.

C'était comme à l'époque où j'avais échafaudé une hypothèse - le pire des scénarios - sur : "Pourquoi Kirino aime autant les eroges sur les petites soeurs".

"Je ... Je suis ton frère. Que veux tu dire ? Tu es ... amoureuse de moi ?"

C'était le genre de truc qui n'était censé arriver que dans un éroge.

Je n'aurais jamais cru que je dirais ça un jour dans ma vie. La vraie.

"Aaaah !"

Lorsque j'eus à peine prononcé ces mots, Kirino a écarquillé les yeux. Son cors se figea. Puis elle rougit lourdement avant de devenir pâle. Enfin, elle s'est foutu en pétard en gueulant.

"Mais non ! Ce n'est pas ça ! Comment peux tu ... Comment je pourrais aimer un type comme toi ?!! Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ?

Ayant peur pour ma vie, j'ai pris soin de répondre lentement.

"Eh ben c'est toi qui me dit : sois mon petit ami s'il te plaît !"

"Ben oui. Mais écoute moi jusqu'au bout. J'ai une raison pour ça !"

"Et pour quelle raison ?"

"Je voudrais que tu fasse semblant d'être mon petit ami !"

"Faire semblant d'être ton petit ami ? Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit dès le début ? Sois mon petit ami s'il te plaît, c'est trop ambigue !"

CLASH !

"Ah ! Ca fait mal !"

Elle m'a giflé ! Pourquoi ? C'est elle qui me demande une faveur non ?

"Grumpfff ! C'est parce que tu te remets encore sur tes fantasmes bizarres de SISCON !"

Fantasmes bizarres ? ... Mais n'importe qui t'aurait dit la même chose si tu lui avais demandé ça.

"Crétin ! T'es vraiment un crétin ! C'est toi qui a crié tout à l'heure : - je suis un SISCON !- et tu l'as fait quand tout le monde nous regardait !

"Argh ..."

Par pitié, ne me me fais pas me rappeler de tout ça. Tu veux que je me suicide ?

"Euh ... Ca n'a rien à voir avec la situation actuelle. N'en rajoute pas, par pitié !"

" Peu importe ... Grumpf ! En tout cas, il faut que tu fasse semblant d'être mon petit ami pour rencontre quelqu'un avec moi. D'accord ?"

Retour dans le présent.

"Enchantée. Je suis Fujima Misaki."

Elle s'est présentée en souriant.

Sa carte de visite montrait qu'elle est la présidente de la société "Eternel Blue".

"Enchanté de faire votre connaissance. Je suis Akagi Kyousuke !"

Nous nous étions mis d'accord pour utiliser un faux nom.

Le premier jour des vacances d'été, dans un café pas loin de chez nous, j'ai donc rencontré cette Fujima-sensei (ou Misaka-chan) avec Kirino.

"Alors, je pense que vous comprenez la situation ?"

"Oui. Euh ... Vous souhaiteriez faire de Kirino votre modèle exclusive ?"

"Oui. Si possible, j'aimerais emmener Kirino-chan à notre siège social en Europe, pour le temps qu'elle souhaitera. Bien sûr, nous prendrons en charge tous ses frais."

Elle parlait de toutes ces choses incroyables de façon si naturelle. C'est clair que ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça.

Elle me rappelait un peu Fate-chan. Evidemment, elle était beaucoup plus mature et calme.

"Oui, et ?"

"Kyosuke-san, je souhaiterais donc que vous rompiez avec Kirino-chan."

"Quoi ?"

"Donnez moi votre prix. Nous vous offrirons autant que vous le désirerez".

"Non non, atendez ! Attendez ! Ce n'est pas ça le problème !"

A quoi diable faisait elle allusion ?

Misaki-san nous regarda, perplexe.

"Eh bien ? Ne somme nous pas réunis tous les trois pour parler de ça ?"

"Attendez un instant s'il vous plait. Peu importe la façon dont je vois les choses, vous allez trop vite."

"Je ne trouve pas, mais soit."

Misaki-san adressa un regard doux à Kirino.

'Kirino-chan, votre petit ami a l'air d'avoir du mal à comprendre. Alors permettez moi d'être claire."

"Euh ... Hum ..."

Kirino serrait très fort ses mains.

"Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir".

Misaki-chan souria à nouveau.

"En fait, quand j'ai demandé à Kirino-chan d'être notre modèle, elle m'a dit qu'elle avait un petit ami ici et qu'elle ne pouvait pas aller à l'étranger".

C'est vrai. Kirino voulait que je me fasse passer pour son petit ami pour qu'elle puisse refuser l'offre de Misaki.

D'un certain point de vue, j'ai eu le sentiment que Kirino voulait vraiment accepter cette offre. Pour une fille, devenir un modèle exclusif à l'étranger d'une grande entreprise, c'était une énorme opportunité à saisir.

Mais Kirino ne voulait pas ...

Evidemment. C'est comme Ria l'avait dit. C'est ici qu'est la place de Kirino.

Après, honnêtement, ce ne devait pas être si dur pour Kirino de refuser cette offre, même si elle devait beaucoup attendre une opportunité de ce genre. Et puis elle venait tout juste de rentrer d'Amérique aussi.

"Je veux devenir modèle professionnel donc je prévois de retourner à l'étranger un jour".

Pas moyen. Jamais papa ne l'acceptera. Il ne laissera pas sa fille chérie qui représente toute sa fierté le quitter à nouveau.

Alors, elle a été obligé de demander mon aide pour régler ce problème une fois pour toute. Misaki-chan était quelqu'un de determinée. Elle n'allait pas abandonner sans combattre. Dans le pire des cas, elle pourrait impliquer papa et Kirino pourrait ne pas continuer à travailler en tant que modèle.

Alors, Kirino a eu une idée.

"J'ai un petit ami. Je voudrais profiter à fond du temps que l'on peut passer ensemble. Alors je ne peux pas me rendre à l'étranger".

C'est ce qu'elle avait dit.

Comme d'habitude, lorsqu'elle est confrontée à un obstacle inattendu, ma petite soeur fait toujours des trucs stupides. Mais puisque je n'étais pas présent ce jour là, je ne suis pas sûr des mots qu'elle a employé.

"Fais semblant d'être mon petit ami et convaint cette femme pour moi !"

C'était sûrement ça.

Au début, je ne voulais pas le faire.

Mais j'étais probablement le seul homme à qui elle pouvait demander ça.

Je ne vais pas me dérober. Après tout, je suis un SISCON ! Je ne veux pas que ma petite soeur parte pour l'étranger. Je ne veux pas qu'elle ne puisse plus faire ce qu'elle aime vraiment.

C'est pourquoi j'ai accepté de jouer ce rôle.

"Donc, c'est pour celà que j'aimerais que vous rompiez avec Kirino-chan s'il vous plaît."

"Je refuse."

Je répondis avec une grande assurance.

"Et pour 500 000 yens ?"

"Sérieux ?"

Mon corps avait réagi instinctivement.

Avec autant d'argent ... Je pourrais investir dans une Real Doll ...

"Argh ..."

Dans un recoin que Misaki-chan ne pouvait pas voir, un coude m'a frappé à l'abdomen. Kirino me lança un regard de la mort qui tue comme si elle voulait me dire "tu vas te laisser acheter ?"

Non, non, bien sûr que non. J'ai juste été un peu surpris.

J'ai regardé Misaki-san encore et je lui ai dit fermement :

"Mlaheureusement, ce n'est pas un problème d'argent. Parce que ... J'aime Kirino !"

Argh ! Quelqu'un m'avait soudainement écrasé le pied.

"!"

J'ai supporté discrètement la douleur et j'ai regardé Kirino qui avait les oreilles qui rougissaient.

Ma petite soeur tira alors ma manche et me murmura :

"Arrête, c'est vraiment embarassant".

"idiote ! Il faut lui montrer les choses clairement"

"Mais ... Tu n'as pas à aller aussi loin.  



                                                            ...



A suivre peut être. Dites moi si vous êtes intéressés : )









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